publié le 01/12/2022

Les clés de l’entreprise : une deuxième rencontre à Champagnole

Le 24 Novembre s’est déroulé la deuxième rencontre entre des collégiens jurassiens et des entreprises locales dans le cadre du dispositif CLEE.

Une première vision du monde du travail pour les collégiens

Rapprocher les collégiens du monde de l’entreprise, tel est l’objectif du Comité Local École-Entreprise (CLEE), dispositif co-construit par le Conseil départemental du Jura, les différents EPCI « communauté de communes » du département ainsi que l’Education nationale.

Destinés aux collégiens de 4ème et de 3ème, ce dispositif est proposé à tous les établissements scolaires situés dans le Jura. Les objectifs visés sont les suivants :

  • Faire prendre conscience aux élèves des réalités du monde du travail
  • Les inviter à se projeter dans leur vie de jeunes adultes pour susciter une réflexion sur leur orientation
  • Faire découvrir la diversité des métiers que peuvent proposer les entreprises de leur territoire
  • Mieux comprendre le fonctionnement d’une entreprise

Ce dispositif se décline en deux phases :

  • Première étape : une intervention du chef d’entreprise dans la/les classe(s) concernée(s) afin de présenter son parcours et sa structure.
  • Deuxième étape : la visite de l’entreprise par les collégiens (quand un bus est nécessaire, il est cofinancé par le Département et les communautés de communes).

Les collégiens des Louataux sont les deuxièmes à participer au dispositif

En partenariat avec la Communauté de Communes Champagnole Nozeroy, le collège des Louataux de Champagnole est le deuxième à expérimenter ce nouveau dispositif. Le 24 Novembre, ce sont ainsi deux classes de4ème qui ont pu découvrir deux entreprises jurassiennes : la scierie SIBC et Précijura.

Les 3 collèges du territoire de la  Communauté de Communes Champagnole Nozeroy  profitent de ce programme.

Visite de l’entreprise Précijura

La visite de Précijura s’est déroulée en petit comité. Accueillis par Olivier Chapuis, le directeur de Précijura, les élèves ont visité les 6 zones de l’entreprise afin de découvrir son fonctionnement, les différents postes et les missions réalisées.

Aux côtés de salariés ravis de pouvoir partager leur travail, les élèves ont pu se rendre compte du cheminement d’une pièce au sein de son processus de création et des différents métiers associés : de la réception des plans du client au contrôle qualité des pièces achevées, la maintenance des machines ou encore les achats de matière première.

Visite de l’entreprise SIBC

Les élèves ont pu cette fois découvrir le fonctionnement d’une scierie et de ses différents métiers.

Des élèves curieux et une volonté de briser certains préjugés

Diplômes, salaires, conditions de travail… Autant de questions posées par les collégiens au cours de cette matinée pour en savoir un peu plus sur ces métiers.

Fini la fausse croyance selon laquelle l’industrie n’est réservée qu’aux personnes en difficultés sur les bancs de l’école : du bac pro au diplôme d’ingénieur, les salariés de ces entreprises ont des profils divers et variés avec des compétences spécifiques et souvent très techniques. L’industrie n’est pas non plus réservée qu’aux hommes. Précijura l’illustre parfaitement avec beaucoup de femmes dans ses effectifs et pas seulement dans des tâches administratives.

L’occasion également pour l’entreprise et les enseignants d’évoquer les bienfaits de l’apprentissage mais aussi de rassurer les élèves sur les cursus à suivre. L’apprentissage a lieu désormais tout au long de notre vie avec la formation continue. Tout est possible dans l’industrie comme ailleurs, avec de l’envie, de la motivation, de la passion, de la détermination.

Un discours encourageant pour tous les collégiens qui, aujourd’hui, ne souhaitent pas forcément entreprendre de longues études ou en difficultés scolaires.

La parole aux entreprises

Cette expérience est également très enrichissante pour les entreprises volontaires : « C’est un réel exercice pour nous aussi » souligne Olivier Chapuis, directeur de Précijura. « Le monde de l’industrie est parfois très complexe et les métiers le sont aussi. A notre époque, ce genre de dispositif n’existait pas. Nous sommes contents aujourd’hui de pouvoir partager et présenter la richesse de nos métiers aux jeunes ».